ROADMAP TO APARTHEID
ROADMAP TO APARTHEID
Durée: 01:34:00
Date de sortie: 0000-00-00
Réalisé par: Ana Nogueira et Eron Davidson
Acteurs:
Producteur:
Scénariste:
Pays: Afrique du Sud / Israël
Genres:
Année de production: 2012
Distributeur:
Synopsis: « Roadmap to Apartheid est un exposé déchirant du système de discrimination officielle mis en place par Israël » Naomi Klein
Ana Nogueira est une blanche sud-africaine, Eron Davidson un juif israélien : leur film nous plonge en profondeur dans la réalité palestino-israélienne. Il fixe le parallèle entre l\'apartheid sud-africain et le système israélien, en abordant les aspects à la fois physiques et psychologiques que ces différents moyens de ségrégations génèrent sur la population opprimée. Nombreuses sont les leçons à retenir de l\'expérience sud-africaine : ce film est un document historique sur la montée et la chute de l\'apartheid, autant qu\'il explique pourquoi beaucoup de Palestiniens se sentent aujourd\'hui vivre dans un système d\'apartheid et pourquoi un nombre toujours croissant de personnes dans le monde adhère à cette vision.
Roadmap to Apartheid, présenté et primés dans de nombreux festivals du monde entier, est rythmé par des citations d’anciens décideurs sud-africains et israéliens, des témoignages de citoyens victimes, des images historiques et des interviews de personnalités comme le journaliste palestino-étatsunien Ali Abuminah, le poète-résistant Dennis Brutus, Sarit Michaeli de l’organisation israélienne pour les droits humains B’tselem et Eddie Makue du Conseil des Eglises sud-africain. La première partie est centrée sur Gaza et la Cisjordanie, le film se penche ensuite sur la situation de la ville palestinienne d\'Hébron, puis sur celle de Jérusalem-Est occupé et de la zone qui se trouve hors de la Ligne Verte (la ligne de démarcation de 1949). Presque toutes ces situations ont leurs images-miroirs en Afrique du Sud, les exemples les plus clairs étant sans doute le Mur israélien qui sépare des Palestiniens d’autres Palestiniens et l’opération « Plomb durci » sur Gaza.
Mais le film se conclue un message d’espoir : des citoyens comme vous et moi pouvons mettre fin à l’apartheid. Si les populations concernées résistent massivement à la puissance répressive et si la société civile internationale les soutient en boycottant le régime, la seule issue possible sera la fin de l’apartheid. Le film s’achève ainsi sur les paroles du poète activiste sud-africain Don Mattera quand il parle de paix entre les Israéliens juifs et les Palestiniens : « It is possible…, it is possible… »














