Les Films de la Semaine à Toulouse

Nuit de clôture
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Synopsis: De bruit et de fureur. Un voyage lysergique au bout de la nuit, éclectique et bigarré où le meilleur va côtoyer le pire. Dix heures de projection non-stop composées de films longs, de films courts, de bande-annonces, de surprises et de tardives nuisances sonores. De quoi faire vibrer le neurone et régaler les mirettes. La remise du prix du meilleur court métrage par le jury étudiant ne sera que le prélude d’une infernale sarabande où médecins déments et reines de la drogue auront maille à partir avec un alcool frelaté qui explose littéralement ses consommateurs. En bout de course un petit déjeuner sera offert aux survivants. · · · · · · Tokyo Tribe (Tokyo Toraibu) Sion Sono 2014. Japon. 116 min. Couleurs. Numérique DCP. VOSTF. Avec Riki Takeuchi, Ryohei Suzuki, Yôsuke Kubozuka, Akihiro Kitamura Dans un Tokyo futuriste, une guerre des gangs fait rage et divise la ville en quatre clans qui cherchent à imposer leurs règles. Cinéaste touche-à-tout, punk dans l’âme, Sion Sono passe la sixième, comme ça lui arrive souvent, et accouche ce coup-ci d’une comédie musicale authentiquement démente qu’il libère de tout calibrage. De mémoire de cinéphile, on n’avait jamais vu ça. Brutal, vulgaire fou et chanté, Tokyo Tribe est un maelström de bastons, d’esthétique bling-bling, de trouvailles frappadingues et de couleurs saturées, rythmé par d’imposants morceaux de rap japonais. Film présenté par Benjamin Leroy Dans le cadre d’une carte blanche à Hallucinations Collectives Comtesse Haschich Réalisateur inconnu 1935. France. 61 min. Noir & blanc. 35 mm. Avec des inconnus À la tête de sa goélette Lili, le capitaine Mario « Droit-Devant » se retrouve impliqué dans un trafic de marijuana mené par une aristocrate nommée La Comtesse Haschich. Aujourd’hui encore, on ne sait quasiment rien sur cet objet filmé non-identifié, si ce n’est qu’il a été tourné à Nice et Antibes. Par contre, ce qui est sûr, c’est que son pouvoir préventif, car c’est un film sur les ravages de la drogue, est inversement proportionnel à sa capacité à provoquer l’effarement. Une sorte de pendant hexagonal au mythique Reefer Madness mis en scène par un Ed Wood français. Film présenté par Jean-François Rauger Evil Dead 2 (Evil Dead 2: Dead by Dawn) Sam Raimi 1987. États-Unis. 85 min. Couleurs. 35 mm. VOSTF. Avec Bruce Campbell, Sarah Berry, Dan Hicks, Kassie Wesley DePaiva, Ted Raimi Atteint de folie furieuse, Sam Raimi ranime les esprits de la forêt six ans après le premier opus. Si le budget est bien plus conséquent, la folie est toujours au rendez-vous. Sorte de roller-coaster sous amphétamines, Evil Dead 2 pousse encore plus loin le concept de cartoon horrifique pressenti dans le premier épisode. Quand la main de Ash perd la tête, l’esprit de Tom et Jerry n’est pas loin et quand les meubles et les têtes de cerfs empaillés se fendent la poire, ce n’est que pour mieux sceller l’invraisemblable association entre Luis Buñuel et Tex Avery. Film surprise Une surprise, ça ne se dévoile pas. Pourtant, elle est encore meilleure quand elle se dénude à peine, histoire de susciter un rien de curiosité. Sachez simplement que dans ce film-là l’inestimable Brigitte Lahaie croise le fer avec une actrice qui fit ses armes avec la Nouvelle Vague française des années 1960. Sachez aussi que le responsable du méfait s’est bâti au fil des ans une filmographie toute entièrement dédiée au morcellement et à l’inachèvement. Débrouillez-vous avec ça. Street Trash Jim Muro 1986. États-Unis. 91 min. Couleurs. 35 mm. VF. Avec Mike Lackey, Bill Chepil, Marc Sferrazza, Jane Arakawa Un alcool frelaté, le « viper », fait fondre et/ou exploser les personnes qui en boivent. Chronique du quotidien d’une communauté de clochards, vivant dans une casse, Street Trash s’inspire ouvertement de l’univers de John Waters et des débordements propres au cinéma d’exploitation des années 1970. Le réalisateur Jim Muro, qui d’ailleurs reniera son film quelques années plus tard, ne lésinant pas sur l’abondance d’effets craspecs et colorés, qui feront de son unique enfant un sommet du cinéma gore. En prime, une partie de rugby-pénis restée à jamais gravée dans les mémoires. · · · · · · Ciné-concert de clôture Le Circuit de l’alcool Marius O’Galop 1919. France. 6 min. Noir & blanc. 35 mm. Muet. Intertitres français. Film de propagande pour la lutte contre l’alcoolisme, ce terrible fléau qui remplit les prisons et les asiles. Lèvres collées Réalisateur inconnu 1906. France. 2 min. Noir & blanc. 35 mm. Muet. Quand une colleuse de timbre rencontre l’amour… Au revoir et merci ! Réalisateur inconnu 1906. France. 2 min. Noir et blanc. 35 mm. Muet. Le début d’une nuit de noces où la mariée apparait sous son vrai jour. La Coquette domestique (Das eitle Stubenmädchen) Johann Schwarzer 1908. Autriche. 3 min. Noir & blanc. 35 mm. Muet. Séance d’anatomie comparative entre une jeune soubrette et une Olympe de marbre. Photographie d’une étoile Réalisateur inconnu 1906. France. 2 min. Noir & blanc. 35 mm. Muet. Quand l’artiste et son modèle s’emmêlent… L’Esprit de famille Cécil B. de Mézig 1950. France. 15 min. Noir & blanc. Numérique. Muet. Intertitres français. Avec Julot La Terreur, Anna Macaroni, Pauline Pan-Pan Produit par les Porno-cinéastes réunis, ce film clandestin épuise les possibilités du trio afin de s’achever dans l’irrévérence et de la plus inattendue des manières. Un bon croc-en-jambe au machisme inhérent au genre. Clark et Kimberley vs Corde Dissidents du groupe électro-punk Keupon Des Bois, Clark et Kimberley forment un combo minimaliste incontrôlable qui aime jouer fort. La basse aux accents saturés chevauche une batterie de machines cherchant dans la synthèse soustractive le sens du mot musique. Ce coup-ci, le tandem s’associe avec Corde, violoncelliste d’un troisième type qui n’hésitera pas une seule seconde à boucler et saturer ses notes à l’âme contemporaine. Une association de malfaiteurs dont la performance imprévisible devrait satisfaire la Déesse Distorsion. + bandes-annonces et bien sûr un petit-déjeuner servi aux survivants
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