DES IMAGES AUX MOTS 2017 du 6 au 12 fevrier (films du 8 au 12 fevrier)

DES IMAGES AUX MOTS 2017 du 6 au 12 fevrier (films du 8 au 12 fevrier)
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Synopsis: -AWOL, de Deb Shoval, Etats-Unis, 2016, 1h21, VOST Un premier amour. Intense et passionné. Quand la jeune femme de 19 ans, Joey, rencontre la belle femme un peu plus âgée, sexy, pleine de vie et très attirante Reyna, c’est le coup de foudre. Joey est prête à tous les sacrifices pour être avec elle. Cette belle histoire d’amour se passe en Pennsylvanie où la situation économique est difficile. Joey va donc décider de s’enrôler dans l’armée, qui lui paiera ses études. Un engagement de trois ans. Ensuite, elles pourront être ensemble.... Ce film a remporté le prix de la meilleure première réalisation au festival international de TampaBay. D’une belle sensualité et hot caliente... A ne pas manquer! Inédit à Toulouse Précédé du court-métrage TANGO, Marie Docher, France, 2016, 4 min Chanson trippante de Kovaks ‘ My Love’. Décor blanc épuré. Deux femmes dansent un tango sensuel parfaitement maîtrisé. Frissons... -THE WATERMELON WOMAN, Cheryl Dunye, Etats-Unis, 1996, 1h30, VOST Ce film a été le premier long métrage américain de fiction réalisé par une lesbienne afro-américaine. Il raconte la relation amoureuse entre une femme blanche (Guenevere Turner) et une femme noire (Cheryl Dunye), qui elle-même fait un film sur la relation amoureuse entre une femme noire (« The Watermelon Woman ») et une femme blanche (inspirée de la réalisatrice lesbienne des années 30 Dorothy Azner). Cette comédie satirique, emblématique du New Queer Cinema, a marqué une génération où le militantisme féministe et lesbien se questionnait sur son multiculturalisme. Il s’est retrouvé au centre des « culture wars », qui opposèrent les conservateurs et les progressistes aux Etats-Unis dans les années 90 : Pat Buchanan, candidat présidentiel et représentant de la « moral majority », s’est en effet insurgé que The Watermelon Woman ait reçu des subventions publiques. Teddy Award du Meilleur Film en 1996. Pour les 20 ans du film, partenariat avec Le 7ème genre (Paris) « le ciné-club qui défie les normes » -LOS HEROES DEL MAL, de Zoe Berriatúa, Espagne, 2015, 1h38, VOST Lors de la rentrée scolaire, dans un lycée de banlieue, trois adolescents se rapprochent d’une manière opportuniste et ambiguë . Ils choisissent la vengeance face aux mises à l’écart dont ils font l’objet. Aritz, Estéban et Sara s’aventurent sur un chemin tortueux mêlant violences, conduites addictives et sexe. La raison et le désir influent sur les trois protagonistes jusqu’à générer une confusion majeure et un point de non retour entre eux. Une comédie dramatique qui aborde le sujet épineux de l’adolescence en manque de repères et son rapport à la bi/homosexualité. Les acteurs de ce film ont été remarqués par la critique pour l’interprétation des rôles d’adolescents, notamment au Festival de Málaga (festival de film Espagnol) où l’acteur Emilio Palacios a reçu une mention spéciale. Inédit à Toulouse. -LES VIES DE THÉRÈSE, de Sébastien Lifshitz, documentaire, France, 2016, 52 min En apprenant qu’elle est atteinte d’une maladie incurable, Thérèse Clerc, décide de se confier au réalisateur Sébastien Lifshitz, rencontré quelques années plus tôt lors du tournage des Invisibles. Cette grande figure du militantisme, qui a notamment lutté pour le droit à l’avortement, l’égalité hommes-femmes ou encore les droits des homosexuels, jette un dernier regard sur ce que fut sa vie. C’est un très beau film, plein de pudeur, qui a été voulu par Thérèse comme une sorte de manifeste. Il a remporté le Prix Queer Palm du Festival de Cannes 2016 et a été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs. En présence de l’équipe du film. -AVANT-PREMIERE : YOU’LL NEVER BE ALONE (NUNCA VAS A ESTAR SOLO), de Alex Anwandter, Chili, 2016, 1h21, VOST Santiago du Chili. Pablo, un jeune lycéen se découvre une passion pour le cabaret. Mais un jour il est victime d’une violente agression homophobe. Tandis qu’il gît dans le coma, son père part à la recherche des coupables de l’agression, mais surtout à la découverte de son fils. Logiquement récompensé par le Teddy Jury Award, le réalisateur chilien Alex Anwandter signe là un film poignant et juste – nous noterons tout particulièrement la très belle scène de la rencontre du père et de la médecin, à l’hôpital. Une peinture sensible de l’homophobie sous ses formes latentes et agissantes, mais aussi de l’amour (ici paternel) qui peut en triompher. Teddy Jury Award 2016. -BARASH, de Michal Vinik, Israel, 2015, 1h25,VOST Naama Barash est une jeune femme de 17 ans qui aime boire, se droguer et traîner avec ses potes. Tout ce qui peut lui faire oublier que ses parents se disputent tout le temps et que sa soeur, rebelle dans l’âme enrôlée dans l’armée, a disparu. Elle tombe éperdument amoureuse de la nouvelle du lycée, Dana, un premier amour qui va donner un autre sens à sa vie. « Barash » dresse le portrait d’une adolescente perdue en Israël. Le premier long métrage de la réalisatrice est pour autant plein d’énergie positive, et il est emmené par une bouleversante Sivan Noam Shimon (Barash) et une hypnotisante Hadas Jade Sakori (Dana). Un film résolument moderne avec une superbe bande-son. Prix du Jury au festival Chéries-Chéris 2016. Prix du Meilleur Film au festival international du film Queer de Genève 2016. Inédit à Toulouse -WOMEN WHO KILL, de Ingrid Jungermann, Etats-Unis, 2016, 1h33, VOST Deux femmes, Morgan et Jean, dont le couple est chaotique, travaillent néanmoins ensemble pour une émission traitant de crimes réels. Quand Morgan s’engage dans une relation avec la mystérieuse Simone, la déformation professionnelle va jouer à plein et les engager dans une enquête folle de suspicion, de paranoïa et d’effroi. Belle comédie grinçante sur les travers de relations amoureuses “modernes”, dans le milieu LGBTQ de Brooklyn, qui tire sa force principale de son humour et sa vérité dans la peinture de ces situations si familières. Et à noter pour son originalité : une distribution entièrement féminine ! Primé au Festival Tribeca 2016. Inédit à Toulouse. -UN BACIO, Ivan Cotroneo, Italie, 2016, 1h42, VOST Adopté à 16 ans par un couple progressiste, brillant 14h à l’école et ouvertement gay, Lorenzo arrive à Udine, en Italie du Nord. Au lycée il rencontre Blu, la fille haïe car prétendument facile et tombe amoureux du bel Antonio que tout le monde prend pour un idiot car il est hanté par le souvenir de son frère disparu. Marginaux, ils deviennent rapidement amis et doivent survivre dans l’environnement hostile du lycée… Les thèmes traités sont l’homophobie et les mauvais traitements à l’école, mais des sketches musicaux à la manière de la série Glee à laquelle il est fait référence, permettent d’alléger le ton du film, entre comédie et drame. Les décors et la distribution du film ont servi de toile de fond au clip «Hurts» de Mika, également réalisé par Coroneo. Un (r)appel à la tolérance et à la non-discrimination. -IO E LEI (ME, MYSELF AND HER), Maria Sole Tognazzi, Italie, 2015, 1h42, VOST Marina et Federica sont ensemble depuis cinq ans. Deux belles femmes italiennes, financièrement à l’aise, heureuses ensemble... jusqu’à ce que quelques évènements viennent bouleverser ce beau tableau et remettre en question cette belle histoire d’amour : une proposition de travail, une ancienne flamme qui resurgit... C’est une belle comédie dramatique. Un pari risqué pour la réalisatrice puisqu’il s’agit d’une histoire d’amour entre deux femmes cinquantenaires. Une première en Italie! Et c’est un pari gagné! Franc succès à Cinéffable cette année, le film a également remporté le Ruban d’Argent du meilleur sujet original en Italie. Inédit à Toulouse.
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