BROOKLYN VILLAGE

Durée: 01:25:00

Date de sortie: 0000-00-00

Réalisé par: Ira Sachs

Acteurs: Greg Kinnear, Paulina Garcia, Jennifer Ehle, ...

Producteur:

Scénariste:

Pays: USA

Genres:

Année de production: 2015

Distributeur:

Synopsis: Brooklyn village c’est l’histoire de deux familles, et ça se passe à Brookyln (incroyable, n’est ce pas ?!). D’un côté une femme qui élève seule son fils. Elle est latino-américaine et elle tient une petite boutique de fringues qu’elle coud elle-même. De l’autre, une famille de Manhattan, modeste mais plutôt de classe moyenne, qui décide de s’installer en banlieue dans l’appartement hérité du grand-père, tout juste décédé... Cet appartement est situé juste au-dessus de la boutique sus-citée qui appartenait également au grand-père... Jusqu’ici tout va bien, c’est le temps du deuil et la douleur est partagée... D’autant que Leonor, la couturière locataire, était peut-être plus proche encore du grand-père que sa propre famille. Les deux enfants, à peu près du même âge, sympathisent immédiatement. C’est d’ailleurs étonnant puisque l’un des deux est de nature plutôt réservée. Les bons rapports de voisinage tiennent un temps, mais cachent pourtant un malaise latent... Une histoire de loyer (tiens, tiens !). De fait, le loyer de la boutique est très bas par rapport aux prix du marché et les nouveaux arrivants auraient bien besoin d’un petit supplément financier. Inexorablement, ces problèmes d’adultes vont compliquer les relations... C’est un film particulièrement beau parce que très tendre. Dans cette histoire, pas de malveillance, pas de cris, pas d’insultes, simplement des gens « normaux » qui se trouvent face à un problème auquel ils ne sont pas préparés et auquel ils auraient préféré ne jamais être confrontés. Alors les discussions sont maladroites, les paroles dépassent parfois la pensée, la situation s’envenime d’elle-même, sans qu’on ne puisse rien y faire... Et c’est la vie qui passe, avec son lot de frustrations, ses sentiments d’injustice (justifiés ou non), chacun fait comme il peut et c’est sûrement pour ça que le film est aussi touchant...

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